Jonathan&Matthew ★★ Fight in The Street

Fight in

The Street

Jonathan marchait dans la rue. Il faisait tard, il rentrait de l’université, il avait terminé de travailler à la bibliothèque, il ne se doutait pas un seul instant qu’il était suivit, par quatre malabars. Il avait qu’une envie c’était dormir, il voulait retrouver la chaleur de son lit, se serrer contre son oreiller et pouvoir imprégné tout le savoir qu’il avait ingurgité. Il habitait seulement à dix minutes de l’université, il ne lui fallait pas longtemps pour rentrer. Il hésitait à passer par ce raccourci dans une ruelle aussi sombre qu’un tunnel souterrain. Il c’était arrêté de marcher, il irait un peu plus vite, il n’y avait jamais personne qui passait par là, il pouvait bien se laissait tenter pour une fois. Il avança dans la rue, ses pas raisonnaient en écho, il avait l’impression de ne pas pouvoir voire les étoiles au-dessus du toit des immeubles, cette ruelle était vraiment inquiétante, il accéléra le pas. Il était arrivé à moitié de la rue. Ce fut la fin du parcours car deux hommes deux têtes de plus que lui, barraient la route. Il retourna sur ses talons pour courir à l’autre bout de la rue, deux autres hommes du même gabarit était présent. Il se tapa contre eux. Ils se rassemblaient autour de lui, de façon à le faire reculer contre le mur, râpeux et froid. Son dos se plaqua contre celui-ci. Ses yeux étaient exhorbités par la peur.

Le premier mec, dit ces quelques mots, qui raisonnaient encore dans ses oreilles. « File moi ton fric sal tapette ! » Il lui arracha sa veste pour la fouiller, n’y trouvant rien du tout. Il n’avait pas de portefeuille avec lui. L’autre mec arracha sans le faire exprès son t-shirt quand il lui prit son sac de cours, le mettant quasiment torse nu face à eux, il était parfois pudique, surtout en face d’inconnu, automatiquement il plaça les bras devant lui, de façon à se cacher, l’un des mecs eut comme réflexe de lui mettre un poing en pleine figure pour lui faire écarter le bras, fendant au passage sa lèvre croyant qu’il voulait cacher quelque chose, le contenu du sac fut répandue sur le sol, feuilles et livres, trainaient dans la saleté, à la recherche du fameux trésor. Il voulu se débattre pour partir, deux des mecs lui prit ses bras, et ils fouillèrent dans les poches de son pantalon. Rien non plus.

Il avait envie de pleurer, il résistait. Son plus grand regret était d’avoir pris cette ruelle, beaucoup trop tard. Il fut balancé contre le sol. « Puisque tu n’as rien sur toi on va te saigner tafiole ! ». Deux des mecs contredirent l’idée, il n’avait rien trouvé autant se casser, celui qui avait proposé cette idée, dit quelques insultes s’énervant, les deux autres partirent, ne voulant pas être complice d’un meurtre. Il reçu un coup de pied dans le ventre. Andrew sera content le lendemain de voire que le petit frère qu’il détestait ne vivrait plus. Il voyait le cran d’arrêt dans la main de ce mec costaud habillé de cuir, avec des chaines et des breloques autour du cou. Au teint blanc et à une barbe bizarrement taillée. Il allait mourir, c’était bête de mourir de cette façon. Il l’affrontait du regard, ne voulant pas mourir comme un lâche.

Ces jours-ci je restais beaucoup de temps dehors le soir, l'histoire avec October me perturbait, elle ne me donnait aucun signe et elle tentait de se rapprochait de Jayden, mais ses paroles raisonnaient encore dans ma tête " j'aimerai toujours Jayden plus que toi". En clair je me bousillais pour rien. J'en avais marre de tout ça. Je prenais beaucoup de temps pour réfléchir, c'est pour ça que j'avais décidé de quitter l'université pour les vacances et me rendre en Italie. J'avais proposé à ma meilleure amie Lena de m'accompagner. J'étais sûr que cela allait attisé les rumeurs, comme quoi on allait faire des choses. Toujours est-il que j'avais décidé d'invité Lena, car elle était une fille super et une personne sur qui on pouvait compter. Et enfin je voulais savoir comment réagirait October, si j'invitais une autre fille. Si elle en avait rien à faire eh bien c'était une cause perdue. Sinon, je savais qu'elle m'aimait encore.
Toujours était-il que dans cette nuit plutôt sombre pour une fois, j'entendis du bruit sur le chemin de l'université. Je regardais à droite et à gauche, mais je ne vis rien, enfin j'entendais toujours le bruit, il venait de ma gauche. Dans une des ruelles. Je rentrais là dedans pour voir une bagarre. Il y avait un pauvre mec à terre que j'avais déjà vu à U.C.L.A.
Mais bon je devais aider ce pauvre type, ça aiderait peut-être ma réputation à l'université à remonter, vu comment elle avait descendu en flèche. Je m'approchais pour voir que le type allait pleurer. J'étais tombé sur un cas désespéré, en tous les cas le sauvetage parraitrait plus héroïque avec un type comme ça. Je pris un mec par l'épaule et je lui foutu un gros coup de poing, il se retrouva à terre. Les trois autres me regardèrent, d'une façon barbare. Je leur retournais leur regard. Mes cours de karaté allaient enfin me servir, en plus cela faisait un mment que je ne m'étais pas battu.

- Je pense pas que ce mec vous ait fait quelque chose...vu qu'il est sur le point de se pisser dessus...

Je sentis une douleur au niveau du ventre, l'un des gorilles venait de me donner un coup dans mon abdomen, un autre me tenait par derrière le troisième allait finir son boulot sur le mec. Tandis que le quatrième était encore inconscient . Je me jetais derrière pour coller l'autre dans le mur tout en résistant aux coups du singe devant moi. Je lui explosais la tête en donnant un coup de tête par derrière. Et je lui fis une prise afin de le faire tomber. Il tomba violement sur sa tête. Tandis que le troisième pris une barre de fer. Je vis une benne à ordure. Je la pris et la jeta sur lui. Ce qui fis diversion je lui donnais un coup de poing. Avant de m'occuper du quatrième qui tentait de me frapper et que j'assomais avec la barre de fer du dernier. J'aidais le mec à se relever. Il avait du mal à tenir debout, je mis ses bras sur mes épaules.

- Dépêchons-nous, avant qu'ils ne se réveillent....

Je le trainais jusqu'au bord de la ruelle, puis j'entendis un bruit derrière nous, ils étaient en train de se réveiller. Vite, je portais presque le gars, pour atteindre un banc caché, entouré par des buissons décoratifs. Je le posais dessus et j'espionnais les gorilles sortir de là. Je me rendis compte que j'avais mal aux niveaux de mes côtes et que je saignais de la lèvre inférieure.

- C'est bon, ils sont partis, on est tranquil... je pense

Il était à terre, il c’était fait prendre par surprise, à aucun moment il avait envisagé se faire agresser ce soir, il avait ses affaires de répandu sur le sol. Il avait été élevé dans le quartier sombre de Moscou, il avait toujours su faire attention, éviter les dangers, il c’était toujours montré habile. Même quand il se prostituait il arrivait à savoir les plans foireux et en temps normal il arrivait à les éviter, cependant cette fois si il avait réussit à rien éviter du tout, il allait mourir dans une ruelle sombre, se demandant même si on allait le retrouver tout de suite. Jusqu’à l’intervention de cet homme qu’il ne connaissait pas. Il n’avait pas pour habitude de s’attarder sur le visage des étudiants à UCLA. Il préférait largement vivre dans ce petit monde de rêverie. Il était plutôt tête en l’air et réservé comme garçon. Il n’avait pas fait attention à tout, il avait juste vu un poing dans la tête du premier mec, et le second avait été contre un mur. Il n’allait pas se pisser dessus, il ne fallait pas exagérer, mourir jeune était déjà assez décevant, il était totalement honteux de mourir dans la saleté d’une ruelle sombre, il n’allait pas en plus se faire dessus. Il n’avait pas vu toute la bataille, le bruit des coups lui parvenaient par interférence, il n’était pas dans son assiette, il avait envie d’être chez lui. Le bruit métallique d’une bar en fer retentit dans la rue suivit d’un bruit sourd indiquant qu’un corps était tombé. Il reprit un peu conscience, quand le mec l’aida à se relever, pour parcourir une partie de la rue, en courant. Il se tenait à lui, boitant un peu, il avait la nausée. Ils avaient atteint un banc caché derrière des buissons, ils étaient à une centaine de mètre de chez lui. Il tourna les yeux vers son sauveteur, la lèvre fendue, il l’avait défendu vraiment d’une façon extraordinaire. Il avait énormément d’estime pour lui.

-J’habite pas très loin, viens !

Il avait dit tout ça dans ce petit accent russe qu’il avait, peut-être parce qu’il venait de là bas, à peine ils étaient sortis de leur cachette, qu’il y avait un des lascars qui les repéra, il prit par le bras ce garçon et il se mit à courir avec lui, jusqu’à une porte. Juste le temps de composer le digicode et ils étaient à l’abri. L’autre mec avait arrêté de courir. Les regardant au travers de la vitre de la porte, leur faisant un signe de mort en passant un doigt sur sa gorge jusqu’à la jugulaire. Il s’en moquait, ils prirent l’ascenseur jusqu’au dernier étage. Il le fit entrer dans son studio, propre, rangé et ordonner. Une petite cuisine séparée par un comptoir, un piano droit dressé le long du mur, une bibliothèque, le tout était blanc. Son lit refait au carré, un canapé pas très loin. C’était confortable. Une affiche de concert de son groupe préféré « Muse ». Il le fit s’assoir sur le lit.

Il avait l’air plus mal que lui, il avait été cherché ce qui fallait pour le soigner. Il prit du coton qu’il imbiba d’alcool, il lui tamponna la lèvre délicatement de façon à désinfecter un peu.

-Tu as mal autre part ?

Il avait des bandages, des boîtes de médicament, des antidouleurs, il allait prendre soins de son sauveteur. Maintenant il savait ce que c’était de se sentir dans la peau de Loïs Lane. Il baissa pendant un instant le regard. Il avait un peu honte d’avoir eut besoin d’aide dans une situation aussi délicate que celle de tout à l’heure.

-Merci pour tout ! Je ne saurais jamais…Comment…vraiment te remercier.

Il était un peu ému, il n’avait pas envie de montrer tous ses points faibles ce soir à ce jeune garçon, dont il ne connaissait rien, même pas le prénom, même pas les origines, il ne savait même pas qu’ils étaient dans la même université.

Je le suivais jusqu'à chez lui. J'étais devenu le patient il était en train de me soigner, c'était peut-être le plus gentil geste que j'avais depuis mon retour et ce mec avait l'air d'être super sympa et calme, ça me changeait de mes fréquentation. En effet il s'était montré reconnaissant. Mais la douleur me ramena à la réalité, j'avais mal à mes côtes mais j'avais déjà eu plus mal que ça une fois. Je ne voulais pas trop l'alarmer. De toute façon j'avais besoin d'un peu de douleur physique pour oublier mon moral.

- La prochaine ne traine pas trop dans les rues sombres tard, on est à L.A. et c'est la première règle que j'ai retenu quand je suis venu m'installer ici.

Je regardais son appartement, c'était plutôt moderne, j'aimais bien ce style, surtout la couleur blanche qui me rappelait la maison où j'avais grandi au Canada, l'immense demeure familiale Jones. Je commençais réellement à regretter ma vie là-bas. Au moins jamais, je ne serai tombé sur October, aucune histoire ne serait arriver et je n'aurais pas eu besoin de sortir tard la nuit et de rencontrer ce gars se faire tabasser. Au moins je lui avais sauvé la vie. Je regardais par la fenêtre le ciel était bien noir comme je l'aimais. Je portais ensuite mon attention sur l'hôte. Il me regardait inquiet. Mais comme-ci, il voulait se montrer plus dur, ce n'était pas avec moi qu'il fallait faire ça. Je me rendis compte qu'on ne s'était pas vraiment présenté avec tout ce qui s'était passé.

- Oh fait, je m'appelle Matthew, je t'ai déjà vu à l'université. Et vu ton accent, tu dois être étranger, je parie sur Russe ou alors Bulgare quelque chose comme ça.

Je parlais Russe, j'avais beaucoup voyagé pendant les vacances et toujours est-il que mes parents avaient une demeure à Saint-Pétersbourg, certes, je ne m'y rendais pas aussi souvent que ma maison en Italie, où j'avais vécu pendant deux ans. Mais jamais bien me rendre au-moins une fois dans l'année en Russie, m'éloigner un peu de tout le monde et faire le point.
Puis je regardais le piano, ça me rappelait les cours que j'avais pris, mais qui ne m'intéressait pas vraiment, je préférais les sécher pour me rendre aux entraînements de basket. Mais j'avais quand même continuer à prendre des cours de guitare. Sous peine de prendre une sacrée raclé de la part de mes grand-parents qui accordaient une grande attention à l'art et le fait que tous les membres développent un certain talent artistique ça me faisait rire ce genre de discours. Mais bon, ils n'étaient pas non plus tellement impliqués dans ma vie, heureusement pour moi d'ailleurs. Je n'aurais pas supporté qu'on tente de me comprendre et de me dicter comment je devais me conduire.

- Tu n'aurais pas un calment ou un truc du genre, parce que j'ai la tête qui va exploser.

Je lui lançais un sourire, pour le rassurer, au-moins là je me sentais comme un autre, avec ce type, je n'étais pas le méchant loup de la Fac, il y avait seulement moi et moi..je pouvais enfin être moi-même.

- C'était vraiment des salauds, ils voulaient ton argent ?

En effet je ne savais pas vraiment pourquoi ils lui en voulaient. Je commençais à jouer les détectives.

Il avait ramené l’homme qui l’avait défendu jusque son studio, pensant que ce serait préférable, il y avait eut cette peur, cette course effrénée, ils avaient tous les deux besoin de se mettre à l’abri, ils avaient encore pris l’ascenseur pour monter jusqu’au dernier étage, là où se trouvait son studio, parfaitement rangé, il avait été cherché tout de suite de quoi soigner son sauveur. Il c’était même occupé de faire l’infirmier, il lui était tellement redevable de ce qu’il avait fait pour lui. Il acquiesça d’un signe de tête, cela lui rappellerait de ne pu travailler tard à la bibliothèque. Et dire que dans les huit cent mètres qui séparent son studio de l’université, il avait réussit à se faire attaquer. Il n’en revenait toujours pas. Il se présenta, il s’appelait Matthew. Il sourit, content de connaître enfin son prénom.

- Je m’appel Jonathan Kagan Sanders, tu peux m’appeler Jon. Je suis enchanté de faire ta connaissance. Il fit une petite pause, il avait réussit à remarquer qu’il était russe, pas difficile avec l’accent qu’il avait. Il ne parlait l’américain couramment seulement depuis trois ans. Je suis Russe, né à Moscou, je suis venu aux USA pour faire mes études. Et toi tu as toujours habité Los Angeles ?

Il n’allait pas non plus s’étaler sur les raisons de sa venue, entre son père et son frère et tout ce qui se passait dans sa vie. Il l’avait donc déjà vu à l’université, lui ne faisait pas attention aux visages qui l’entouraient, il était dans son petit monde de confort, il aimait pouvoir imaginer plein de truc dans sa tête, il était étonnant qu’il ne soit pas plus artiste que de vouloir travailler dans la politique. Vu les études qu’il était en train de faire, on l’imaginait plus terre à terre, sérieux. Il préférait laissait son esprit vagabonder à son gré. Il se leva quand il lui demanda un calmant et apporta ce qu’il voulait, cela devrait être assez fort.

- T’es sûr que t’as pas mal autre part ? Tu veux que je t’emmène à l’hôpital ?

Il se dépêcherait, cela lui ferait mal de savoir qu’il était dans un plus mauvais état que lui, alors qu’il l’avait défendu, il lui demanda s’ils en avaient après son argent, il fit un signe de tête que oui. Il regarda son sac, il devrait demander des cours à plusieurs camarades et devraient recommencer toutes ses recherches et racheter un bouquin, en soit les pertes n’étaient pas très graves. Il observa sa tenue, son t-shirt était arraché, il le retira se mettant torse nu, et enfila une chemise trop grande, qui n’était pas la sienne, c’était à Ryan, il avait besoin de se rappeler un peu de lui, à ce moment précis, son parfum bien masculin qu’il mettait tous les matins. Il referma la chemise pour allait retrouver sa place à cotés de Matthew sur le lit.

- Tu veux boire quelque chose ? J’aimerais trouver une solution pour te remercier, pour ce que tu as fait ce soir.

Il trouvait légitime de le remercier, de lui apporter une contribution purement altruiste, comme Matthew l’avait fait un quart d’heure plus tôt dans la rue, il n’était même pas obligé d’intervenir à la base.