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Journal d'Andrew Sanders

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MessageSujet: Journal d'Andrew Sanders Journal d'Andrew Sanders Icon_minitimeJeu 3 Fév - 18:39



Elle s'avance, froide, morbide. Vous pensez être à l'abri de ses mains meurtrières, vous osez prétendre que jamais elle ne viendra... C'est ce que j'ai toujours pensé de la mort, et pourtant, maintenant qu'elle touche un membre de ma très proche famille, je peux le dire. La mort est réelle.

C'est surement pour ça, qu'aujourd'hui, j'ai décidé d'écrire sur ce bout de papier, acheté au Walmart, tranquillement calé entre un pack de bières et deux paquets de capotes, un sourire à la vendeuse en prime. J'ai eu honte... Pas honte de mes capotes ni de ma bière, mais honte d'avoir trouvé que ce livret Hello Kitty aux allures de livre pour enfant aveugle atteint d'un cancer de l'anus, le genre de truc qui ferait péter un constipé...

Je n'oserais jamais l'avouer, même à moi même, mais je crois que la mort du gros lard qui me servait de père m'attriste beaucoup. Je crois que je l'aimais pour autre chose que le compte en banque mirobolant et ses diverses magouilles aux Iles Caïmans... Je crois que c'était un sentiment partagé, une sorte de "je t'aime moi non plus" non amoureux, mais fusionnel...

Je pense qu'au plus profond de moi, ça me rends triste pour ma mère. Elle a eu beau le quitter des années et des années avant sa mort, seul, sur son lit d'hôpital, à attendre que la destinée vienne le cueillir, elle était triste en l’apprenant, elle a pleuré. Je n'ai pas versé de larmes en public, même Pearl pense que je ne pouvais pas sentir ce type, et que je n'avais aucune considération pour ce bouffeur compulsif de Haribo. Il a engrossé une pute, m'a fait un frère pédé, et pourtant... Y'a quelque chose en lui que j'aimais, cet air arrogant -il parait que j'ai le même- et cette façon d'expédier les choses, tellement de professionnalisme dans ce ventre baveux, ses joues de porc.

Alors, si seulement on pouvait arrêter le temps, si seulement, il était possible de revenir en arrière. Alors, si seulement, il pouvait encore se fâcher, si il pouvait encore me voir, m'entendre, si les insultes pouvaient de nouveau fuser entre nous, ça voudrait dire que la froide odeur de la mort n'aurait pas envahie mon Royaume.

Il neige sur la Terre, la pluie vient, le vent se lève, mais jamais, ne s'éteindra l'amour d'un fils, l'admiration d'un enfant pour l’œuvre de son père. Tu étais un héros, je regrette tellement les mots que j'ai pu avoir.

Le Soleil brille à l'horizon, il est temps de monter dans le navire de la vie, il est temps que tu reviennes. Je n'en peux plus d'attendre ce moment, où heureux, je retrouverais mon père, du jour où tu seras avec moi, me guidant par la main, m'accompagnant vers ma vie.

Ce fut un honneur, capitaine. Un honneur d'être ton fils, un honneur d'un jour pouvoir compter sur toi, et encore une fois, je m'en veux tellement pour les mots à ton égard, tu étais mon modèle.

Alors, si tu pouvais, un jour revenir, un jour de nouveau être avec moi. Je t'en prie, Ne Meurs Pas Avant Moi.
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MessageSujet: Re: Journal d'Andrew Sanders Journal d'Andrew Sanders Icon_minitimeJeu 3 Fév - 23:15




Je vais encore une fois aller à contre courant de toutes ses pensées fumantes, débiles et arrêtées. Parce que toutes les grognasses en herbe de dix ans qui ont leurs règles et qui ne rêvent que de coucher "avek brandon ki ait trow minion" vous le diront : écrire deux fois dans son journal le même jour, c'est une hérésie punie par la torture ultime : écouter et lire du kikoolol pendant une heure trente et dix secondes. Histoire qu'elles se nettoient le vagin, faut laisser quelques minutes de répit.

Aux risques d'être capturé par la saloperie qu'est le kikoolisme et les bestàààh journaux tu peux pas test, je décide que je dois écrire, écrire pour me confier à toi, journal Hello Kitty de cancéreux aveugle. Contrairement à mon article de tantôt, je n'ai pas envie de révéler un secret sur ma famille.

Si j'écris aujourd'hui, c'est pour parler de mon futur. Pour parler de ce qui, samedi, deviendra ma décision la plus importante que je puisse prendre pendant ma vie et pendant la mort que me destine la grosse barbe de bouffeur d'anus de Jésus. Je vais me marier avec Pearl Darnell, cette dernière deviendra Pearl Joy Sanders. Un grand évènement que même Ben Laden se doit de couvrir avec son matériel cinématographique dernier cri. Vous pensez bien, il a du tourner une SexTape, voir deux grosses tours qui se cassent la gueule, terriblement bandant pour le sosie vivant de notre Saint Seigneur.

Qui aurait pu penser que Pearl deviendrait la femme avec qui j'allais me marier et vivre ? Le premier jour de notre rencontre, le tout semblait bien engagé, tellement j'étais charmé que je n'ai pu lever la voix. D'habitude, une pipe dans les chiottes, et le soucis était réglé. Mais là, j'avais envie d'autre chose... Inexplicable, une chaleur, une fraicheur. L'Amour ? Oui !

C'est comme ça, l'Amour. Ça vous séduit n'importe où, l'Amour, ça vous change un homme. Depuis que je suis en couple avec Pearl, et que je vais me marier avec elle, les autres n'ont plus d'importance. Je sais, ça fait très discours Laurent Ruquier, à la grosse différence que j'ai pas de lunettes et que je ne mange pas de saucisses les jours de Gay Pride. Je n'aime que Pearl, et je suis fier de l'épouser.

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MessageSujet: Re: Journal d'Andrew Sanders Journal d'Andrew Sanders Icon_minitimeDim 1 Mai - 19:27

"Que serais-je sans toi ?
Qui vint à ma rencontre
Que serais-je sans toi ?
Qu'un coeur au bois dormant
Que serais-je sans toi ?
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi ?
Que ce balbutiement"


Cette rengaine... Elle reste dans la tête. C'est fou, fou comme une chanson d'un vieux chanteur français, fanatique de vagins décapés, adorateur d'un système politique révolu, d'un communisme trop ancien, peut vous faire chavirer par de simples mélodies et des textes poétiquement forts.
Moi, Andrew Sanders ne pensait pas pouvoir, un jour, tomber littéralement sous le charme d'un chanteur français, défunt depuis une bonne année maintenant. Mais ce texte, cette pureté m'a touché sauvagement;

Cette question, je me la pose tous les jours. Je me demande pourquoi, comment Pearl a fait pour tomber sous le charme d'un type comme moi ? Je n'ai absolument rien, sauf un physique plutôt ravageur, j'ose me jeter quelques petites fleurs par ici et par là.

Pearl... Cette femme, ce petit bout de perfection, je m'interroge toujours sur la façon dont son petit cœur, a pu chavirer devant moi. Quelques rumeurs, envolées au vent mauvais, disaient que cette fille était, je cite "une chaudasse et une vraie salope avec les mecs", mais alors ? Comment se fait-il qu'elle fut tombée sous le charme d'un type comme moi ?

Ses amis, même les plus salopards, les plus enfoirés valaient et valent toujours mieux que ma personne. Je suis un enfoiré, un "fils de pute" comme pourraient me qualifier certaines personnes de UCLA, je n'ai jamais été un type droit, je n'ai jamais apprécié la conformité, jamais je n'ai eu goût au respect de quoique ce soit et encore moins de l'uniformité populiste et les phénomènes de mode boboïstes écolo.

Je n'ai pas les mêmes "trips" que les autres, non, un pauvre ours qui tombe et se casse la pâte, ça ne me fait pas rire, mais quand je vois trois japonais entrain de naviguer sur un matelas pour retrouver la maison flottante dans laquelle ils vivaient, j'ose le dire, je me marre. La plupart des étudiants de UCLA, dont les plus éminents feront semblants d'être tristes, ils feront mine d'hurler pour le sort des Jap', alors que tout le monde s'en cogne et que certains qualifieront de "vengeance naturelle pour Pearl Harbor."En parlant de Pearl, je l'aime.

J'imagine un monde sans "Jonas Brothers", j'imagine un minde sans cette génération de bien pensants, de bons procédés politiquement corrects chiants, sans générations Disney et leurs conneries de pureté originelle. Un monde sans religion, des africains buvant de l'eau pure. Ah... Avec le rêve, on peut tout faire, même rêver d'être à la hauteur de l'être que l'on aime

La réalité est tout autre, jamais, on ne sera à la hauteur de celui ou de celle qu'on aime. L'humain (donc l'hétéro) est un jaloux par définition, je le suis également. Je suis jaloux et triste. Je pense à mes amis, morts, raflés par un couple de dingues. Stephen et Reneta... Je suis en toute petite partie responsable de ce fiasco, je ne me suis jamais caché de moqueries envers ce couple impossible.

La Nature nous donne des lois que les pédés et les responsables d'inceste s'acharnent à nous renvoyer en pleine face, comme si... L'humain n'était plus digne d'être à la tête d'une belle civilisation.

"Travaillez construisez mes fils un monument
A l'amour à la joie à la valeur humaine
Et à la foi que nous avons gardée
Pour vous mes fils mes fils pour vous"

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